Transports

Mis à jour le 07/12/2022

Au-delà de l’application des mesures transverses, les opérateurs du secteur des transports s’engagent sur des actions spécifiques.

  • Réduire la consommation énergétique des matériels roulants et des équipements industriels

Mesures dans les domaines ferroviaire et des transports collectifs

Généraliser l’écoconduite des trains et des transports en commun qui, sans occasionner de délais supplémentaires, permet de réduire
sensiblement la consommation d’énergie.

Optimiser les consommations liées au stationnement des trains.

Améliorer l’efficacité des ascenseurs et escaliers mécaniques.

Mesures dans les domaines fluvial et portuaire

Réduire la consommation des écluses et des dragues : réduction des vitesses, évolution de la motorisation.

Réduire la consommation des reefers (conteneurs réfrigérés) et entrepôts frigorifiques via de nouvelles technologies et des modalités de supervision adaptées.

Mesures en cours de mise en place dans le domaine aérien

Optimiser la consommation énergétique des aérogares, avec notamment des actions relatives à l’optimisation des besoins en chauffage et climatisation.

Mettre en place des procédures au sol et en vol limitant la consommation de kérosène : roulage sur un moteur, optimisation des routes aériennes, recours à l’énergie électrique lorsque l’avion est au sol.

  • Réduire les éclairages et la publicité lumineuse, en particulier dans les gares et stations

Les opérateurs de transport prennent également des mesures sur les éclairages et publicités lumineuses.

Remplacer les éclairages par des éclairages basse consommation.

Installer des minuteurs et des détecteurs de présence.

  • Accélérer le verdissement des flottes

Les opérateurs du transport ont fait part de leur pleine mobilisation pour accélérer le verdissement des flottes de véhicules et navires.

Dans le secteur portuaire
Avec la poursuite du déploiement des bornes électriques permettant le branchement des navires à quai.

Dans le secteur routier

Une feuille de route pour la décarbonation des véhicules lourds est en cours d’élaboration. Elle est établie conjointement par les représentants des filières économiques, le Gouvernement et les représentants des collectivités territoriale, et vise à définir les mesures mises en œuvre par chacune des parties pour atteindre les objectifs climatiques de la France.

Dans le secteur aérien

Accélération et optimisation du renouvellement des flottes.

Actuellement, il est estimé que les gains de carburant et d’émissions de CO2 d’une génération à l’autre sont de 15 à 25 %. Avec certaines ruptures technologiques, la prochaine génération d’appareils pourrait livrer des gains d’efficacité encore plus élevés, de l’ordre de 25 à 30 %.

Les compagnies aériennes poursuivent, par ailleurs, le déploiement des carburants durables d’aviation en augmentant progressivement leur taux d’incorporation (2 % en 2025, 5 % en 2030). Le règlement européen Refuel aviation EU fixera de nouvelles ambitions.

  • Mieux faire connaitre l'écoconduite

L’écoconduite permet de consommer en moyenne 15 % de carburant en moins. Un décret d’application de la loi climat et résilience
entré en vigueur le 3 août 2022, oblige par ailleurs les calculateurs d’itinéraires à inciter à utiliser les modes de transport émettant le moins de gaz à effet de serre et consommant le moins d’énergie.

Ils proposent des résultats alternatifs intégrant l’impact d’une diminution de 20 km/h de la vitesse sur les portions d’itinéraires dont la vitesse est limitée au-dessus de 110 km/h (ce qui représente en moyenne un gain de 20 % d’énergie sur ces portions).