70ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945

Mis à jour le 13/05/2015

Vendredi 8 mai 2015, MM. Adolphe Colrat, Préfet des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, Député, Président du Département des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Patrick Allemand, 1er Vice-président du Conseil régional représentant le Président du Conseil régional et le Colonel Jean-Pierre Bédu, délégué Militaire Départemental des Alpes-Maritimes ont participé à Nice à la commémoration du 70e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945. Étaient également présents MM. Marcel Authier, Contrôleur général, Directeur départemental de la Sécurité publique, Jean-Philippe Nahon, Commissaire divisionnaire, Directeur départemental de la Police aux frontières, les Colonels Gaël Marchand, Commandant le groupement de Gendarmerie des Alpes-Maritimes, et Patrick Bauthéac, Directeur départemental du SDIS Service départemental d'incendie et de secours, MM. Michel-Jean Floc'h, Inspecteur d'Académie et Rémy Giacchero, Directeur du service départemental de l'Office national des anciens combattants et des victimes de guerre ainsi que les représentants du monde combattant. Après un dépôt de gerbes sur la Place du 8 Mai, les autorités ont assisté à la commémoration de la Victoire et la fin de la Seconde guerre mondiale au Monument au Morts. A cette occasion, M. Adolphe Colrat a remis les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur à M. Edouard Maifret, à titre militaire. Pour clore cette belle cérémonie, la Patrouille de France a effectué un passage sur la Baie des Anges. Message de M. Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, lu par le Préfet : « En ce 8 mai 2015, la France commémore le 70e anniversaire de la fin des combats de la Seconde guerre mondiale en Europe. Ces combats avaient commencé près de cinq ans auparavant. Cinq longues années de privation, de souffrances, d’exactions, de massacres durant lesquelles l’Europe fut mise à feu et à sang sous le joug nazi, des populations asservies, d’autres exterminées. Aujourd’hui, la France se souvient de toutes celles et de tous ceux qui ont souffert, des familles condamnées à quitter leur terre, des victimes des bombardements, des prisonniers de guerre, des internés, des déportés. La France se souvient aussi de toutes celles et de tous ceux qui contribuèrent à la Victoire que nous commémorons aujourd’hui, toutes ces femmes et tous ces hommes auxquels nous devons d’être libres, tous ceux qui ont choisi, au péril de leur vie, d’embrasser la Résistance. Certains rejoignirent les rangs de la France Libre pour continuer le combat aux côtés des Alliés, portant haut, d’Orient en Europe en passant par l’Afrique, les trois couleurs nationales. D’autres choisirent de mener, sur le territoire national, la lutte dans l’ombre. Des gestes isolés qui, dans un même élan et guidés par un idéal de liberté que ces femmes et ces hommes avaient en partage, formèrent ensuite des mouvements et réseaux de Résistance. Leur engagement et leur sacrifice nous honorent et nous obligent. Cette année, seront parmi nous les derniers témoins vivants d’une histoire qui constitue notre identité. 70 ans après, leurs voix continuent inlassablement de transmettre et d’enseigner. C’est à toute cette génération de la guerre que la Nation française rend hommage en ce 8 mai 2015. Un hommage rendu par la remise d’une Légion d’honneur à plus de 1500 anciens à travers tout le territoire mais aussi un hommage rendu par la voix de la jeunesse, appelée à participer à cette journée commémorative. En ce 70e anniversaire, souvenons-nous que c’est dans les souffrances d’hier qu’ont germé l’incommensurable désir de paix et l’irréversible besoin d’Europe. Souvenons-nous que c’est sur les ruines de cette guerre et au lendemain du traumatisme que fut la découverte de la Shoah que les peuples trouvèrent la force de construire l’Europe. Souvenons-nous enfin de ce que nous devons à cette jeunesse sacrifiée par la guerre et à cette génération de combattants et de résistants qui rendirent à la France sa liberté et sa fierté. Nous leur devons en réalité plus que la liberté. Nous leur devons la paix, celle qui intervient au lendemain de la capitulation des armées nazies le 8 mai 1945. Elle paraît être une évidence. Elle est pourtant une valeur inestimable dont cette Journée nationale nous rappelle le prix et la fragilité. »