Confiance et croissance : le Préfet devant la CCI

Mis à jour le 15/04/2014

A l’occasion de l’assemblée générale de la Chambre de Commerce et d'Industrie du lundi 14 avril, le Préfet Adolphe COLRAT est revenu sur le discours de politique générale du Premier ministre.« De quoi avons-nous besoin ? De croissance ! Et il ne peut y avoir de croissance sans confiance.

Or les chefs d’entreprise que vous êtes savent désormais précisément à quel rythme les charges qui pèsent sur le travail sont et vont être allégées.

Le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) est aujourd’hui une réalité tangible, et certainement pas l’«usine à gaz» que certains dénonçaient à tort. Les guichets de la DDFIP sont ouverts, pour une imputation sur l’impôt dû ou une restitution de 4% de la masse salariale 2013, dès lors que les salaires n’excèdent pas 2,5 SMIC Salaire minimum interprofessionnel de croissance. Et cet avantage sera encore augmenté de 50% pour la masse salariale 2014.

Dès le 1er janvier prochain, les entreprises bénéficieront d’un zéro charges pour les salariés payés au SMIC Salaire minimum interprofessionnel de croissance.

Simultanément, les travailleurs indépendants et artisans bénéficieront d’une baisse de 3 points de leurs cotisations famille.

Et pour les salariés jusqu’à 3,5 fois le SMIC Salaire minimum interprofessionnel de croissance, c’est-à-dire plus de 90% des salariés, les cotisations famille seront abaissées de 1,8 point au 1er janvier 2016.

Au total, ce sont bien 30 milliards d’euros d’allégements du coût du travail dont bénéficieront annuellement les entreprises d’ici 2016, pour la croissance et pour l’emploi.

Et l’investissement des entreprises sera stimulée par une baisse vigoureuse de la fiscalité : disparition en 3 ans de la « C3S » à partir de 2015, soit 6 milliards au total, suppression de plusieurs dizaines de petites taxes complexes et de faible rendement, mais également suppression en 2016 de la surtaxe de l’impôt sur les sociétés, dont le taux sera par ailleurs abaissé à 28% en 2020, ce qui nous situera dans la moyenne de nos partenaires européens, avec une première étape en 2017.

Rarement un tel effort n’avait été consenti par la Nation pour nos entreprises.

Vous êtes donc aujourd’hui, vous les chefs d’entreprise, les premiers acteurs de la confiance retrouvée, pour la croissance économique et pour l’emploi dont nos concitoyens ont tant besoin – un emploi de qualité, avec une vraie formation et des qualifications reconnues. Tels sont la signification et l’ambition du  pacte de responsabilité».