Cirque ZAVATTA : le préfet des Alpes-Maritimes garant de l’ordre de la sécurité publics

Mis à jour le 12/04/2023
Communiqué de presse du 12 avril 2023.

Le cirque Zavatta est installé depuis le mardi 11 avril à Antibes sur un terrain privé, que le propriétaire a accepté de mettre à disposition après médiation du Préfet des Alpes-Maritimes pour sortir de la situation de crise qui s'était installée la veille à Saint-Laurent-du-Var et à SaintAndré -de la Roche suite au départ du cirque de Levens.

L'intervention du Préfet des Alpes-Maritimes s'inscrit dans son rôle de garant de l'ordre et de la sécurité publics. Elle a permis de libérer la voie publique et de mettre fin à des tensions entre les exploitants et les élus qui ne souhaitaient pas leur présence, et par là même d'éviter que ces tensions ne s'aggravent et n'aboutissent à des problèmes plus importants qui auraient affecté la sécurité des personnes et des biens.

Plus précisément, le décret n° 2022-376 du 17 mars 2022 prévoit une procédure de médiation préfectorale suite à la décision de refus d'une commune d'autoriser un exploitant de cirque itinérant ou de fête foraine de s'établir sur son domaine public. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’action de la préfecture.

L'organisation de spectacles sur le territoire d'une commune relève en effet et avant tout de conventions et d'accords passés entre un prestataire circassien, qui est une entreprise commerciale enregistrée et régulièrement contrôlée par les services de l’État pour la sécurité de ses installations (établissement recevant du public) et le traitement vétérinaire des animaux lorsque cette entreprise en détient.

La préfecture n'intervient pas dans ses relations, qui se déroulent de manière anticipée et contractuelle entre une commune et un prestataire, l'accord passé devant préciser les modalités et les durées de l'installation, ainsi que le cas échéant le montant de la redevance si le terrain se trouve dans le domaine public. Ces évènements se passent de manière concertée et apaisée dans la plupart des cas.

Lundi 10 avril, le préfet est intervenu pour mettre fin à une situation de crise. La solution qui a été choisie, après de nombreuses recherches sur le terrain, n'a pas donné lieu à une quelconque convention puisqu'il s'agissait dans un premier temps de trouver en urgence et avec de fortes contraintes d'accessibilité et de disponibilité un terrain pour la nuit de lundi à mardi.

Ce terrain de délestage a été le parking P2 du complexe Azur Aréna, que le maire d'Antibes a bien voulu mettre à disposition du cirque pour la nuit. Suivant cet accord, le cirque a quitté les lieux mardi matin, et une nouvelle intervention du préfet a permis de mettre à disposition un autre terrain situé à proximité, privé et plus vaste, pour que l'ensemble du convoi s'y regroupe.

Dans les négociations, il était convenu avec les circassiens que cette occupation devait leur permettre de stationner et de se reposer puis de poursuivre leur route vers le département du Var où le cirque disait devoir s'installer à compter du 17 avril, avec un contrat de location de terrain fourni en appui de ces dires.

L'accord donné par le préfet s'inscrit donc dans la gestion d'une crise, il appartient désormais à l'entreprise du Grand cirque Zavatta de poursuivre normalement et comme habituellement ses recherches d'accord avec des communes qui souhaitent l'accueillir afin d'exercer son activité commerciale de spectacles et de quitter les lieux au plus tard le dimanche 16 avril comme elle s’y était engagée.

La préfecture des Alpes-Maritimes rappelle qu’elle a, dans le cadre de sa mission de médiation, pu trouver plusieurs communes qui ont accepté d’accueillir ce cirque.